Pour rassurer Jean-Sébastien, nous n’avons pas eu 10° mais -3° au réveil ce lundi matin. Mais peu importe, nous avons passé deux excellentes journées en Cappadoce. 
Si il y a une région à conseiller en Turquie, c’est bien celle-là. Nous avons, dès l’aube, voyagé dans la vallée rose sur un petit sentier entre les rochers, les grottes, les maisons troglodytes et les vignes. Après une petite pause cathé pour Hubert, nous avons parcouru le pays des 
fées et leurs cheminées. Et nous avons terminé en admirant le coucher du soleil ainsi que la vue imprenable du haut de la citadelle d’Uchisar. 
Le lendemain, nous sommes descendus dans la ville souterraine de Kaymakli 
et ses labyrinthes qui s’étendent sur plusieurs km et qui comporte 8 étages ! La journée s’est terminée par une après midi dans la vallée de Soganli avant de remonter sur les hauts plateaux.
Deux journées extraordinaires, sans compter tous les visages souriants, toutes ces mains levées pour nous saluer, des personnes charmantes prêtes à nous aider ou à nous donner ce qu’ils avaient en geste de sympathie.
Extraordinaire ! Votre périple commence à devenir vachement intéressant. Je sens que je vais me rendre un peu plus souvent sur votre blog pour m’évader… Profitez en bien ! Bouffez, croquez, dévorez ces moments sans scrupules et sans remords. Carpe Diem…
Vive les Claes, pour leur audace et leur détermination, pour leur confiance en la Vie, pour les purs moments de bonheur que vous vivez (que nous ne pouvons qu’effleurer d’ici).
« You only live once, but if you live right once, it’s enough »
Des montgolfières dans le fond de ton jardin, Caro? Chouette! Mais dis, est-ce qu’elles sont grises? Avec quatre petites excroissances roses et griffues? Et aussi des petites moustaches? Dans ce cas, ce ne sont pas des montgolfières mais des taupes qui souffrent d’aérophagie. Méfie-toi! Les taupes creusent des petites galeries étroites dans le sol mais les taupes aérophages, en raison de leur diamètre surdimensionné, rivalisent avec les tunneliers qui ont percé le passage sous la Manche! Eloignez les enfants du bord!
(Holala, Jean-Sé, on sent que c’est vendredi…)
Cela dit, nos aventuriers seraient-ils sur la route et privés d’Internet depuis mardi soir? Ou toujours à Adana comme le disent les pages « Où sommes-nous » et la météo? Sur Wikipedia, je lis qu’Adana est réputée pour sa gastronomie, notamment le « salgam suyu, ou jus de navet rouge fermenté, acide et salé mais rafraîchissant ». Eh ben, heureusement que c’est « rafraîchissant », parce que pour le reste… Enfin, s’ils survivent à ça, ils sont blindés pour la suite de leur périple!
Époustouflantes toutes ces montgolfières! Moi, j’ai une autre idée que Steph et Jean-Sé: je pense que Laurent et Béné, devant tant de beautés nous envoient ces montgolfières afin de venir nous chercher pour que l’on partage de chouettes moments avec eux. D’ailleurs, il y en a qui passe très régulièrement dans le fond du jardin, je vais les surveiller d’un peu plus près, on ne sait jamais.
En ce qui concerne la pose « caté » d’Hubert (à qui je souhaite d’ailleurs une bonne fête), j’en suis baba. On imagine les pauses « école » assez facilement (même si vous n’en parlez pas beaucoup) mais les poses « caté », je n’y avais absolument pensé.
Dans l’attente de vos nouvelles, on vous souhaite une route un peu plus ensoleillée.
Bisous
Caroline and co
« …et Béné, au volant de son camion bolide, roulait à vive allure pour ne pas perdre la trace de la baudruche! » – alors là, Stèph, il n’y a vraiment pas de risque car, si j’exclus quelques rares axes « importants », je pense que la seule idée de « rouler à vive allure » en Cappadoce ferait se démantibuler d’effroi un char Sherman! Et puis qui dit que Béné n’était pas dans la citrouille volante – happy halloween tout le monde, avec un peu de retard – et Laurent au sol? Ou tout le monde en l’air sauf Aymeric au volant? Rien ne me surprendrait avec les Claes… 😉
Pour finir, j’en profite pour présenter mes excuses à Caroline Dossogne: je disais hier qu’elle ne commentait pas beaucoup la météo anatolienne après le JT, c’était ignorer que le 29 octobre, elle écrivait sur ce même blog: « Je vous l’avais bien dit qu’il fallait aller plus bas que la Turquie pour avoir le soleil garanti ». Et elle avait raison. Qui a dit que les météos se plantent tout le temps? Paaaaas bieeen.
Pétard ! Qu’c’est beau ! On aurait bien envie de monter dans un avion polluant et vous rejoindre pour un p’tit thé à la menthe… Dites, où serez-vous à Noël ?
En voyant la photo avec le ballon dans les airs, j’ai pensé une seconde que vous alliez nous annoncer que le camion était dans la nacelle de la mongolfière ou, plus sage, que Laurent était avec les enfants dans le panier et Béné, au volant de son camion bolide, roulait à vive allure pour ne pas perdre la trace de la baudruche ! Me voilà rassurée…
Je suis assez d’accord avec vos enfants : les mosquées à Istanbul sont très belles ! Et les tapis pour s’asseoir sont très confortables.
Ici nos enfants sont en vacances et les parents bossent mais le rythme est plus cool.
Vous connaissez ça non ? Etre plus cool… Votre périple doit certainement vous apprendre à vous détacher de cette foutue montre !
Régalez-nous encore avec vos photos magnifiques…
Et Béné, si tu veux, je crois que je t’ai trouvé une galerie pour exposer les photos à ton retour… Ce sera le bon moment de changer de métier non ?
Bisous à vous 7,
Nous 6
Epoustouflifiantes, supermégachose, tout simplement schtroumpfantes. Vos photos sont extraordinaires – comme toujours, ça devient lassant en fait ;-).
Que vous arriviez à capter des images aussi riches de couleurs et de lumières, presque de sons et de senteurs, malgré la météo parfois douteuse, c’est un vrai tour de force. Vous avez bien mis à profit les quelques moments de répit que les pluies vont ont accordés. Si j’en crois la photo de la trappe qui s’ouvre au-dessus de la cabine, il a même gelé. Et votre commentaire le confirme: -3°, mazette… Il est en effet grand temps que vous mettiez le cap au sud. Content en tout cas que vous ayez pris du plaisir à découvrir cette région étonnante qui ne ressemble à aucune autre.
Pour le reste, pas de doute, vous avez bel et bien mis les pieds – pardon, les roues! – sur un autre continent. Cela doit être épatant de vivre ces transitions lentement, alors que nous sommes habitués à changer de monde en quelques heures à peine grâce à – ou à cause de? – l’avion. Je suis aussi persuadé que l’intensité de votre expérience tient autant à votre capacité d’émerveillement qu’à la richesse inhérente aux paysages et aux visages que vous rencontrez. Bon vent!